Banque Atlantique organise une table ronde sur le Crédit immobilier avec les acteurs du secteur

‘’L’immobilier génère 13% des créations d’entreprises et est le 3ème pourvoyeur d’emplois en Côte d’ivoire. Malgré tout, le secteur fait face à plusieurs obstacles dont les difficultés de viabilisations, les problèmes de disponibilités d’offres adéquates, et l’accès aux financements bancaires’’. M. Abdel MOUMENE, DG Adjoint de la Banque Atlantique Côte d’Ivoire (BACI).

L’immobilier, un secteur prometteur

En côte d’ivoire, 70% des ménages ont un revenu inférieur à 400 mille FCFA. En ce sens, la Banque Atlantique de Cote d’ivoire, veut renforcer sa contribution au développement immobilier en accompagnant les souscripteurs à des tarifs préférentiels. Notons qu’elle est troisième dans le classement bancaire en termes de part de marché. D’où un acteur majeur au développement du pays. Ce 30 Avril 2019, la Banque a organisé une table ronde à l’hôtel Ivoire en rapport avec ce secteur prometteur.

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A cet effet, un panel a entretenu les participants sous le thème ‘’le secteur immobilier en côte d’ivoire. Quel rôle des acteurs dans le développement inclusif ? Au sein de ce comité d’experts, M. Célestin KOALLA Directeur du logement et de l’Urbanisme, M. Siriki SANGARE, Président de la chambre nationale des promoteurs et constructeurs, Me Flore YAPO ; notaire, Mme Binta SANGARE, Chef de service crédit immobilier BACI et M. Zakaria SANOGO, Chef de service PME-PMI BACI.

L’Etat travaille pour tous…

Pour Célestin Koalla, la cible du programme immobilier de l’Etat est majoritairement pauvre, c’est-à-dire 70% ont un revenu inférieur à 400 mille. Ce qui rend difficile l’acquisition d’une maison. C’est ainsi qu’il souligne que ‘’construire est bien mais encore meilleur est de trouver des acquéreurs’’. En gros il faut toucher ‘’toutes les couches sociales’’.
Il affirmé en outre qu’avec le taux de croissance amélioré de 17% ces dernières années, l’Etat a acquis 560 ha de terrains à Bassam et Bingerville et 60 mille ivoiriens, se sont inscrits au programme de logements sociaux. Le problème qui se pose est que 80% de cette cible sont des locataires et ne sont pas solvables et bancarisés. Par ailleurs lors du lancement du programme, ‘’certains pensaient que les logements seraient gratuits ou qu’ils y auraient un système de location-vente comme c’était le cas il y a des décennies’’.

Le directeur rassure la population que malgré ces difficultés, ‘’la grosse préoccupation de l’Etat, est l’obtention d’un crédit acquéreur. Pour cela, l’Etat met en place un système de garantie des fonds bancaires immobiliers comme c’est déjà le cas au Mali et au Maroc’’.
Il a aussi appelé les populations à la prudence car certains promoteurs immobiliers traitent directement avec les communautés villageoises sans passer par l’Etat, occasionnant ainsi des conflits fonciers et des problèmes de viabilisation.

Foncier-Financement-Fiscalité

Au cœur de ce débat la question des 3F retentissait. Il s’agit du Foncier-Financement-Fiscalité. Siriki Sangaré, Président des promoteurs immobiliers a rebondit sur le thème en rappelant l’importance des 3F dans une acquisition immobilière. ‘’L’idéal d’un promoteur, c’est de vendre les maisons construites et nous devons trouver des cibles bancarisés ou non’’. Il a insisté sur l’engagement des promoteurs dans les programmes de logements sociaux. Sur la même veine, Me Yapo, notaire a félicité l’Etat sur la révision des frais juridiques immobiliers  et avoue que les frais ont baissé au profit des acquéreurs. Ce sont par exemple, la suppression des frais annexes, la réduction des délais de 6 mois à 45 jours.

La BACI, un partenaire pour l’immobilier

Pour Mme Sangaré et M Sanogo respectivement du service immobilier et du service PME-PMI de la BACI, la banque se renouvelle constamment afin de rendre flexibles ses conditions de prêts immobiliers. Ainsi  travaille-t-elle actuellement sur un projet visant à inclure les acteurs du secteur informel généralement non bancarisés dans sa politique immobilière. Son programme immobilier comprend des mesures d’accompagnement complet partant de la construction, le choix des maisons, la vente pour les promoteurs et le remboursement du prêt.

A propos de Banque Atlantique

Banque Atlantique est le 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché.
Banque Atlantique est présente dans les huit pays de l’espace UEMOA :

• • Bénin

• • Burkina Faso

• • Côte d’Ivoire

• • Guinée-Bissau

• • Mali

• • Niger

• • Sénégal

• Togo

Banque Atlantique s’appuie, également, sur des filiales spécialisées telles que :

• • Banque d’Affaires : Atlantique Finance

• • Gestion d’actifs : Atlantic Asset Management

• Assurances : Atlantique Assurances et Atlantique Assurance Vie en Côte d’Ivoire, GTA Assurances et GTA Assurances Vie au Togo

A propos de la maison mère : le Groupe Banque Centrale Populaire (BCP)

Le Groupe BCP, l’une des premières institutions bancaires du Maroc, est dans le Top Ten des banques africaines en termes de taille de bilan. Il tire sa force de ses valeurs de solidarité, de mutualité et de son organisation unique au Maroc. Le Groupe est composé de 9 Banques Populaires Régionales (BPR) à vocation coopérative ; de la Banque Centrale Populaire (BCP), organe central du Groupe sous la forme de société anonyme cotée en Bourse ; ainsi que de filiales spécialisées, de fondations et de banques et représentations à l’étranger. Le Groupe BCP est présent dans 12 pays africains et 13 autres pays dans le reste du monde.

Dans l’espace UEMOA, la BCP s’appuie fortement sur Banque Atlantique pour construire le premier groupe bancaire panafricain, solidaire et ancré localement.

Cette notion de solidarité renvoie à l’engagement du Groupe aux côtés des pays africains pour le financement des grands projets d’infrastructure et le développement de l’inclusion sociale et financière, tout en renforçant le lien entre la diaspora africaine dans le monde et les pays d’origine.

Elle illustre aussi le lien fort existant entre le Groupe et ses différentes filiales pour une meilleure résilience dans la durée.